Aimes ton prochain comme toi-même
Ce commandement est souvent mis à mal, parce que l’on peut y percevoir à peu de choses près, ce que l’on veut. Il est impossible de savoir comment bien l’appliquer sans connaitre, et même pratiquer le premier, qui est celui qui nous indiquera comment traiter le prochain. Pour aimer son prochain comme soi-même, deux choses sont requises, d’abord s’aimer soi-même, et puis savoir qui est son prochain. Les deux ne sont pas aussi évidents qu’ils y paraissent. Aimer c’est imiter Dieu envers soi et envers les autres, en somme un gros contrat. Le premier commandement est le plus malmené entre tous, celui qui passe le plus sous le radar, mais il sera notre prochain et dernier survol des commandements de Dieu. Si nous devions résumer tous les ordres que nous a donnés notre Créateur, nous ne pourrions pas mieux faire que notre Roi quand il dit qu’ils se résument tous à deux seulement. Jésus dit donc qu’il nous donne un nouveau commandement, et c’est ce qu’il fait, car quand Dieu les a transmis au peuple juif par l’intermédiaire de Moïse, aimer son prochain était au nombre des lois, mais non encore un commandement, (Lévitique 19:18).
Plusieurs d’entre nous s’efforcent d’appliquer cet ordre à leur vie, ce qui est heureux, car il est presque aussi important que le premier, il ne peut donc pas être négligé. Presque aussi important, mais pas tout à fait. Un problème apparait toujours dans son application quand on ne connait pas la signification profonde ainsi que les multiples ramifications du premier commandement. On peut facilement s’imaginer à tort, qu’en se donnant à fond dans le second, alors on ne peut rien faire de mal, mais en réalité, rien n’est garanti. Il est possible de croire appliquer le second commandement, tout en étant dans l’erreur. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais dans un élan d’altruisme, certains feront un don de sang, d’autres donneront un rein ou un peu de moelle osseuse à un proche. Ce faisant, ils croient ainsi accomplir un bon geste envers leur prochain, mais s’ils investissaient du temps afin de connaitre Dieu et se familiariser avec sa parole, ils sauraient que notre perception de ce qu’est l’altruisme peut parfois nous jouer des tours. Ici je semble appuyer une croyance des témoins de Jéhovah, bien que je ne sois pas des leurs et les renie sur nombre de sujets, en particulier pour ce qui a trait à l’Esprit Saint. Nous donnerons tout de même à César ce qui lui appartient, même si c’est probablement par hasard qu’ils ont bien assimilé ce principe, car ils sont incapables d’en expliquer les raisons profondes. Mon article concernant le sang, traite du sujet.
C’est uniquement en étant conscient de la volonté du Tout-Puissant que l’on peut appliquer à bon escient le second commandement, qui est d’aimer son prochain comme l’on s’aime soi-même, ni plus, ni moins. Autrement, il est fort probable que l’on croira bien agir envers son prochain, alors que l’on nuira fortement à sa progression vers Dieu. Progression pour laquelle le temps perdu ne se rattrape pas. Évidemment, cela s’applique à ceux qui ont à cœur de plaire à Dieu, ceux qui n’ont cure de lui, il ne se préoccupe pas d’eux non plus, (Sophonie 1:4 à 6). Enfreindre le premier commandement est le péché le plus grave qui soit, et nous ne devons pas pécher, ni par notre faute, ni à cause de quelqu’un d’autre. Si quelqu’un nous induit à fauter contre le Seigneur, alors nous devons ou bien le remettre sur le droit chemin en l’informant, ou alors s’il refuse la parole de Dieu, l’éviter complètement. Être imperméable au pécher devrait dicter notre conduite dans toutes les sphères de la vie. Alors que connaitre la complète signification du premier commandement nous aidera à éviter les pièges de perdition qui sont nombreux, ce que le seul second commandement ne saurait éviter.
À quel point pouvons-nous être utiles à quelqu’un? Cela dépend si cette personne est fidèle ou non à Jésus, parce que dans le cas contraire, les premières choses que nous avons à faire, sont des corrections, (Lévitique 19:17). En cette ère de perdition générale, adresser des corrections n’est certes pas bienvenu, mais Dieu veut que nous le fassions. La gauche d’aujourd’hui en est un parfait exemple. Ils veulent se débarrasser de Dieu, et en particulier de Jésus, car ses enseignements sont en opposition directe avec leur style de vie. Si l’on dit que l’homosexualité est une abomination, alors on risque des problèmes, mais alors, à qui veut-on plaire d’abord, à Dieu ou à ceux qui n’ont cure de lui? Je dois aussi aimer mon prochain comme moi-même et non plus que moi-même. Mis côte à côte avec le premier, nous voyons bien que l’ardeur à y investir n’est pas la même, parce qu’aimer Dieu, c’est ce que nous devons faire en y investissant toutes nos forces, et non l’aimer comme nous nous aimons nous-mêmes. Donc, puisque je ne peux me permettre de pécher volontairement, je ne l’accepterai pas allègrement provenant des autres.
Le parcours logique du second commandement, est assez simple, je ne ferai à personne ce que je ne voudrais pas qu’il me soit fait. Nous devons donc ne pas perdre de vue ce que nous ne voudrions pas qu’il nous soit fait. La vie est organisée de façon à ce que le temps se consume assez rapidement, et réfléchir à ce que l’on fait à tout moment de la journée est presque hors de portée pour l’homme moyen. Comme le dit l’adage, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Et c’est en partie la raison pour laquelle notre Père Céleste emploie rarement des jeunes à son service. Les plus âgés ont bénéficié de plus de temps pour apprendre et pour réfléchir. Leurs hormones ne sont plus assez fortes pour canaliser leurs pensées et réfléchissent donc plus sereinement, ce qui est la fondation même de la sagesse. Alors supposons un instant que l’on applique tout ce dont je viens de mentionner. C’est-à-dire, de filtrer toutes nos actions par le tamis du premier commandement, et ensuite du second, dans le seul but d’observer le résultat.
Durant la fausse pandémie, certains ont osé dire que se faire vacciner était un geste d’amour envers son prochain. Preuve qu’il est facile de dénaturer n’importe lequel des commandements. D’abord, si nous sommes intéressés par Dieu, nous familiariser avec sa parole devrait être notre priorité. Et alors nous saurions pourquoi cette vaccination n’était pas bonne, plutôt que de tordre sa parole selon nos convoitises. Nous saurions que Apocalypse 9 traite précisément de ce sujet, et qu’elle est la phase un de l’acceptation de la marque de la bête. Si la parole de Dieu n’est pas importante au point de nous y familiariser, alors nous avons un problème immédiat, car dans ce cas, la place que Dieu occupe dans nos vies ne peut être meilleure que la seconde. Où est la logique de ne pas s’intéresser à Dieu dans ce monde-ci et espérer tout de même passer le reste de l’éternité avec lui?
Il est rare qu’enfreindre un commandement se résume à n’en enfreindre qu’un seul. La plupart du temps il s’agit d’un bris multiple. Mais Jésus fait une différence entre le frère et le prochain, puis entre l’ennemi et le persécuteur. Tous nous devons les traiter avec amour, mais le prochain ce n’est ni le frère ni l’ennemi, ni le persécuteur. Il nous faut savoir faire la différence, et savoir appliquer les diverses subtilités comportementales.